L’artisanat d’art turc est sous l’influence des phenomenes socio-économiques tels que l’industrialisation, l’urbanisation, l’immigration, la culture de consommation, la globalisation, et l’abondance dans la production. Actuellement, la technologie menace l’existence de l’artisanat d’art. Artisanat d’art n’est pas une acitivité purement économique, car ce concept incorpore des dimensions sociologiques, anthropologiques, et folkloriques tout en formant la mémoire nationale, le patrimoine culturel, et l’identité. Le produit de l’artisanat d’art se distingue des produits de fabrication industrielle par ses concepts et imaginaires inhérents comme l’authenticité, le transfert des traditions et du savoir, l’union de la fonction et l’art dans l’objet, l’enthusiasme, une recherche continuelle de l’esthétique et de la beauté. L’artisanat d’art fait partie du patrimoine culturel immatériel et ce patrimoine est susceptible à commercialiser en le sauvegardant via le tourisme culturel. Cette recherche questionne les problématiques a propos des relations entre l’industrie du tourisme et les artisans d’art turcs. Le but principal de l’étude est de traiter les moyens de valorisation des produits artisanux d’art via le tourisme. Dans ce contexte, l’approche qualitative a été désignée comme méthodologie pour la collecte des données dans la région Egéenne (Turquie). Les données primaires sont analysées et interpretées pour synthéthiser les résultats. Les constatations globales proposent que les problèmes dans le rapport tourisme-artisan d’art se concentrent au tour de trois axes ; liés aux artisans eux-memes, liés à l’entourage touristique, et liés à la structure versatile de la société. L’étude commence par une analyse des notions patrimoine culturel, artisanat d’art suivi par les précisions sur le rapport tourisme-artisanat d’art et commercialisation, le tourisme culturel et parachève avec les résultats du travail de terrain.