Selon la philosophie de l'Extrême-Orient, le yin-yang est la source de toutes les existences et de la nature. Dans ce contexte, la signification de l'homme et de l'univers provient de cette dualité. Le but de cet article consiste à décrire la pensée philisophique de l'Extrême-Orient, face à l'homme et à l'univers. En partant d'un essai théorique d'approche sémiotique du ying-yang, en vue d'analyser l'homme et l'univers, le film intitulé l'Arc (2005) du cinéaste Sud-Coréen Kim Ki-duk, le célébre metteur en scène au niveau international, est ici soumis à l'analyse. Les films de Kim Ki-duk sont connus par la représentation incommodée des éléments de violence et de sexualité pour refléter la corruption morale dans la société coréenne. Dans le film intitulé L'Arc, le directeur, préfère d'exprimer au lieu de ces elements une approche mystique et le spritualisme de l'Extrême- Orient. L'Arc, décrit et remet en cause, dans le temps cyclique, la jeune fille qui vit isolée au grand large de la mer à bord d'un voilier, tout en se trouvant soustraite de la vie sociale et traite aussi du processus de son entrée dans la vie réelle et sa rencontre avec le monde moderne. Ce processus de transfert à la vie réelle, est basé conformément aux croyances chamanistes sur l'opposition selon laquelle le monde sprituel est supérieur face au monde matériel. En fin de l'analyse sémiotique, la description propre au cinéaste, relative aux relations entre femme et homme aboutit au fait qu'il s'avère que celles-ci s'entreposent aux critiques de la société et que l'entendement du monde sprituel devant le monde matériel de l'Extrême-Orient perd de force et que la suprématie change de main dans le monde moderne coréen, vers la vie matérielle.